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Laurent Meininger
Cie. Forget me not

Laurent Meininger

Laurent Meininger

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Après une formation à l’École Nationale Supérieure de Saint-Etienne, Laurent Meininger joue au théâtre sous la direction de : Émilie Valentin, Julie Brochen, Annie Lucas, Robert Cantarella, Frédéric Fisbach, Blandine Savetier, Richard Brunel, Cedric Gourmelon, Laurent Pelly, Stanislas Nordey, Jean-Louis Hourdin, Ambre Kahan.

Sa collaboration artistique avec Stanislas Nordey, avec qui il a créé pas moins de six spectacles, et Jean Louis Hourdin sont déterminantes et l’accompagnent dans son cheminement autour de son désir de mettre en scène à son tour. L’écriture contemporaine est au centre de ses préoccupations et la promouvoir est essentiel. Il est nécessaire, à ses yeux, qu’elle soit au centre de son théâtre et de ses interrogations. Il est important pour lui de démontrer que ces écritures contrairement aux préjugés que l’on peut en avoir, fédèrent et passionnent le public, car nous parlons d’aujourd’hui, à des gens vivants. Créer des formes qui sortent des conventions, qui se réinventent, qui osent une certaine inconnue et qui réinterrogent la place du spectateur et le positionne lui aussi en tant qu’acteur-penseur de la représentation, plutôt que de lui laisser la place de consommateur. L’écriture contemporaine est fondamentale à la vie du spectateur.

En 2011, il fonde sa propre compagnie Forget me not. Il est associé au Théâtre de Redon Le Canal, scène conventionnée pour le théâtre, de 2015 à 2018. Il crée La maladie de la famille M, de Fausto Paravidino, en 2015/16. Puis Occupe- toi du bébé, de Dennis Kelly, en 2017/18. En 2021, il crée La Question, de Henri Alleg.

Cie FMN
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Cie
Forget
Me Not

Lorsque je suis entré au conservatoire de Bordeaux, je n'avais jamais mis les pieds dans un théâtre public. Mon désir de prendre la parole était l'origine de mon « acteur ». N'ayant pas fait d'études, les auteurs, les œuvres, m'étaient totalement inconnus et représentaient plutôt le côté rébarbatif du théâtre. Je pensais à Jean-Paul Belmondo et le reste n'avait que peu de valeur à mes yeux.
Un jour, en première année au conservatoire de Bordeaux, après de multiples résistances, j'ose rentrer au Théâtre du Port De La Lune à Bordeaux pour voir Le Journal de Ninjiski avec Redjep Mitrovitsa que mettait en scène Isabelle Nanty. Ce fut un tel choc de voir cet acteur s'exprimer, d'entendre de tels mots, que je reste marqué par cette expérience. J'ai compris que par le théâtre pouvait exprimer l'universalité de nos humanités communes. J'ai compris que la beauté était noble, citoyenne, et populaire. Que l'endroit du théâtre était sacré et qu'il s'y opère une sorte de communion, un recueillement entre les gens présent. Un moment de paix.
Le monde ne brûle-t-il pas ? Le monde ne hurle-t-il pas ? N'a-t-on pas souvent l'impression que le monde va bientôt exploser ?
De quoi avons-nous fondamentalement besoin aujourd'hui au théâtre ? Comment le Théâtre peut-il apporter sa contribution à la réflexion que nous devons vite mettre en place pour sauvegarder nos démocraties ? Notre planète.

 Autant de questions que je me pose et qui contribuent à mes choix artistiques.
 

Aller au théâtre est une initiative personnelle qui n’est pas évidente à entreprendre. La vie est trop urgente, le spectacle du monde trop tragique, les modes de vie ont changé et cette initiative n'apparaît plus comme une nécessité culturelle et sociale.
Notre démarche consiste pourtant à persévérer et à créer des formes théâtrales qui puissent être jouées dans tous les théâtres et à s’adresser au plus grand nombre. Là est notre désir, notre nécessité à porter des œuvres théâtrales sur de multiples scènes, avec le souci d’un théâtre pour tous. 

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